Mission HAYABUSA 2 – Atterrissage du robot MASCOT sur l’astéroïde Ryugu le 03 Octobre 2018

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Réf : 4000700

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Description

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Hayabusa 2 est une mission spatiale de la JAXA, l’agence spatiale japonaise. Lancée le 3 décembre 2014, cette sonde spatiale d’un peu plus de 600 kilogrammes propusée par quatre moteurs ioniques, a rejoint l’astéroïde (162173) Ryugu avant de l’étudier entre juin 2018 à novembre 2019. Au cours de son séjour la sonde spatiale a déposé plusieurs petits engins sur le sol qui ont recueilli des données in situ grâce à plusieurs instruments embarqués. Hayabusa 2 a prélevé à deux reprises des échantillons du sol qui doivent être ramenés sur Terre dans une capsule qui doit se poser en Australie en décembre 2020.

Cette mission prend la suite d’Hayabusa lancée en 2003. Cette dernière, malgré de nombreux déboires, était parvenue à ramener une petite quantité de sol d’un astéroïde. Les principales caractéristiques techniques d’Hayabusa 2 sont identiques à celles de son prédécesseur. La sonde spatiale développée se distingue de son prédécesseur par la méthode de collecte des échantillons et l’emport d’un petit atterrisseur MASCOT fourni par les agences spatiales allemande (DLR) et française (CNES). L’astéroïde étudié est de type C c’est-à-dire susceptible de contenir des matériaux organiques.

C’était la phase la plus délicate de la mission franco-allemande : elle a été couronnée de succès. Dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 octobre, l’atterrisseur Mascot s’est posé sans encombre sur l’astéroïde Ryugu, qui se trouve à 325 millions de kilomètres de la Terre. Il a atterri au niveau de l’hémisphère sud, sur un site qui s’est avéré être le meilleur compromis possible entre des critères parfois opposés.

Au regard de la distance immense séparant l’astéroïde de la Terre, les équipes franco-allemandes responsables du projet ont connu plusieurs minutes d’incertitude (il faut en effet patienter dix-huit minutes pour réceptionner les données émises par Mascot, via la sonde spatiale japonaise Hayabusa 2, qui est en orbite autour de Ryugu et qui a eu pour mission de se rapprocher de l’astéroïde pour larguer Mascot).

Le Centre national d’études spatiales (Cnes) de Toulouse chargé du suivi de l’atterrissage de Mascot a jugé que Mascot « a parfaitement réussi son atterrissage » malgré un contexte défavorable : si la structure de la surface a pu être analysée grâce aux photos de plus en plus nettes prises par la sonde, ce qui a permis de trouver la zone idéale, certaines inconnues ont demeuré, comme la température à la surface.

Avec cette mission, l’ambition du Cnes et de son homologue allemand est d’éclairer les conditions de formation du système solaire, de mieux comprendre sa formation, mais aussi de comprendre l’apparition de l’eau et de la vie sur Terre. Les réponses à ces questions, ou du moins une partie d’entre elles, se trouvent dans l’analyse des astéroïdes se trouvant dans l’espace proche.

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